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Concours de bovins de haute valeur bouchère Montluçon, rendez-vous charolais

Cette année Montluçon accueille 250 Charolais, et pas moins de 220 prix et récompenses sont remis aux éleveurs charolais.

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15 récompenses au Gaec Ducros (© Acti-Ouest)
8H00 : Après un bon petit-déjeuner, digne de repas de roi, les juges sont dispatchés dans les travées pour retirer les meilleurs animaux et ouvrir les portes aux transactions.
Les honneurs sont donnés au Gaec Ducros de la ville de Terjat qui depuis 25 ans de présence rafle à lui seul 15 plaques sur 15 bovins présentés, un sans-faute. Ses prix vont d’un prix de la ville de Montluçon, au prix d’ensemble, en passant par un super prix d’honneur génisses et bons nombres de 1er et 2e et 3e prix. « Ses animaux sont préparés depuis huit mois, ils profitent des pâtures jusqu’en octobre pour être mis en stabulation ensuite, ils sont nourris avec des doses de 10 à 12 kilos d’aliment par jour, ce qui permet de les renforcer sans faire de gras et d’attirer l’œil des jurys », commente l’éleveur. C’est chose faite.

Des concours à foison

Le calendrier des concours de bovins de haute valeur bouchère annonce complet, la concurrence est rude et les foires de milieu de tableau ressentent une accalmie au sein du commerce. Les acheteurs sont de plus en plus nombreux à parcourir les routes de France pour acquérir de la très bonne marchandise et ils ne s’arrêtent plus à un seul concours, ce qui pénalise les transactions lorsque la quantité bien que relevée est trop importante. En effet, les grands noms d’abattage qui fournissent la grande distribution et les grosses boucheries parisiennes tel que SVa Jean Rozé, Bigard, PleineMaison ou Socaviac ont leurs bons de commande bien remplis et déjà entraînés sur les foires de Lezay (79), Laguiole (12), Boussac (23), Autun (71).

Un commerce pas facile mais quasi total

Autour des génisses, les discours vont bon train et le ton monte. Le désaccord entre éleveur et acheteur crée quelquefois certaines tensions où 0,45 euro d’écart de valorisation mette facilement le propriétaire en colère qui voit son travail moins bien valorisé surtout sur un animal de 670 kg. Pour les bœufs, moins nombreux, il ne faut pas passer à côté de la vente car les acquéreurs sont plus rares : la marchandise est moins intéressante à travailler pour les bouchers qui veulent du rendement sur les pièces travaillées.

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